" améthyste, balbutier, chronophage, disette, exquis, facétieux, givre, hiéroglyphe, ignare, jujube, kapout, lilliputien, marmonner, nanane, onyx, pisse-minute, quartz, ronronner, salsifis, tiré par les cheveux, usurper, vachement, wow!, xérès, yark!, zigzaguer. Qu’ont en commun tous ces mots? Ils font tout simplement partie de la liste (changeante!) des mots que j’aime. Faites l’exercice, vous constaterez que vous avez vous aussi votre propre florilège. Chacun et chacune d’entre nous entretient ainsi un rapport personnel au monde des mots. Il en est de même pour les élèves. Et on peut tabler sur ce lien affectif pour soutenir et stimuler l’enrichissement du vocabulaire. C’est la proposition audacieuse de plusieurs chercheurs et chercheuses qui ont développé le concept de Word consciousness : une disposition positive à apprendre les mots, à les apprécier et à les utiliser habilement (Barger, 2006; Graves & Watts-Taffy, 2008; Scott & Nagy, 2009). " Pour en connaître davantage, Parlons apprentissage.